Pendant que la CFTC défend la liberté d’expression de la presse partout en France, élément essentiel de toute démocratie, en appelant à participer au soutien des humoristes Stéphane Guillon et Didier Porte, la CFTC est nettement moins vertueuse au sein l’entreprise Laser Contact.
Les élections professionnelles ont eu lieu à Laser Contact le 15 juin 2010.
En chiffre, lors du scrutin pour l’élection du comité d’entreprise, la CGT obtient 39 %, La CFTC 35%, la CFDT 16%, CFDT/CFTC 4%, Candidats libres 6%.
Par son succès la CGT est devenue la première organisation syndicale de l’entreprise (tous sites confondus) obtenant sur le site du Futuroscope jusqu’à 76 % des voix pour les délégués du personnel.
La volonté des salariés de voir changer leurs représentants est explicite.
Malgré cette forte mobilisation, lors de la première assemblée extraordinaire du comité d’entreprise, le front CFTC/CFDT a tout fait pour casser l’élan dynamique souhaité par les salariés.
Choisissant clairement le pouvoir à la démocratie, ils ont fait le choix d’un comité d’entreprise non respectueux du vote démocratique des salariés.
La coalition CFTC et CFDT avec la complicité de la direction ont accaparé l’ensemble des sièges du bureau du comité d’entreprise.
Comment alors parler de démocratie et de dialogue social lorsque les individualistes prennent le pouvoir au sein de Laser Contact laissant de côté le choix et les intérêts des salariés.
L’Union Départementale de la CGT s’est saisie de l’affaire et entend bien mener à terme une action en justice pour fraude contre la Direction de Laser Contact garante du bon fonctionnement et de l’application des règles régissant les comités d’entreprise.
Dans ces conditions comment imaginer construire l’unité syndicale pour relever les défis qui attendent les salariés à la rentrée : les salaires, emplois, retraites ?
Il existe des petites décisions individuelles qui peuvent avoir d’énormes conséquences collectives.