Armatis Auxerre
Par CGT-LaserContact le mercredi, février 6 2013, 08:37 - Armatis - Lien permanent
Voilà l'exemple de dialogue social défendu par Armatis LaserContact, merci Prigent, merci Akriche, :
Non au licenciement d’Isabelle par la direction d’Armatis Auxerre : tous au rassemblement de soutien, vendredi 8 février à 13h45, devant le centre d'appels, aux Clairions à Auxerre.
Depuis 5 mois l’Union Locale CGT d’Auxerre accompagne les salariés d’Armatis dans leur lutte pour de meilleures conditions de travail.
Isabelle, syndiquée CGT, a reçu, vendredi 1er février 2013, une convocation à entretien préalable à licenciement pour faute.
Si elle est licenciée, elle sera la sixième syndiquée CGT à être victime d’un faux licenciement pour faute.
Quoi qu’en dise le directeur du site : Armatis n’a rien d’une entreprise qui défendrait des valeurs éthiques ; tous ceux qui osent parler de leurs conditions de travail déplorables, du non-respect du droit du travail et de la convention collective sont menacés dans leur emploi. Armatis n’aime pas quand La CGT Auxerre vient distribuer des tracts devant ses portes mais redoute encore plus que La CGT n’entre sur le lieu de travail.
Cette procédure de licenciement est un prétexte grossier pour éliminer la CGT du centre d’appels d’Auxerre avant même que nous y soyons « officiellement » entrés. C’est aussi une manœuvre pour faire penser aux salariés d’Armatis, 11 mois avant les prochaines élections DP – CE, qu’être étiqueté CGT est dangereux pour leur emploi et pour les dissuader de se présenter sur nos listes en décembre 2013. Armatis doit respecter la liberté d’expression de ses salariés et leur droit d’adhérer à un syndicat ! La répression syndicale doit cesser !
Défendons la liberté syndicale Soutenons Isabelle, menacée de licenciement par la direction d’Armatis Soyons nombreux, vendredi 8 février à 13h45, devant le centre Armatis d’Auxerre, pour exiger l’arrêt de la procédure de licenciement contre Isabelle et le respect de la liberté syndicale.
Commentaires
Bonjour
pour quelles raisons cette salariée est elle convoquée ?
Difficile de se positionner sans cette info...
Bon courage dans votre lutte !!
JJ
Bjr,
la camarade a été licenciée pour faute grave,
le motif serait que la salariée à insultée une cliente au téléphone, or la direction n'a été capable ni de donner l’enregistrement de la conversation, ni le soit disant courrier de protestation de la dite cliente. Bref, il semble bien que la direction a décidé de se payer la tête d'une syndiquée CGT et s'est servi d'un motif qui ne tiendra pas si la camarade décide d'aller aux prud'hommes.
Placer "camarade" dans chacune de vos phrase ne fera pas de vous des "soldats" de l'idéologie communiste. Arrêtez de vous ridiculiser en utilisant des termes inappropriés et en ne faisant que pleurnicher sur les pseudos conspirations anti-IRP de la direction. Vous croyez sincèrement que tous les salariés ont quelque chose à faire du licenciement "abusif" d'une élue ? Dans ce type de situation, l'individualisme est de rigueur, seul la conservation de notre emploi a de l'importance. Vous répondrez sûrement qui si elle, est menacée, nous pouvons tous l'être. Mais nous savons bien que la bonne foi n'est pas votre qualité première. Reconnaître que le licenciement d'une élue puisse être justifié ? Pas bon pour l'image et la notion de "salarié protégé" que vous brandissez continuellement en prendrait un coup. D'ailleurs, la notion de "salarié protégé" est une insulte pour tous les autres. Vous prônez des idées que vous ne défendez pas. L'intérêt des salariés ? Oui, mais après le votre. Il n'y a que de très rares exceptions qui s'engagent dans la voie syndicale pour une autre raison que celle de s'assurer une protection et surtout, de jouir d'une tonne d'heures de délégation multipliées à souhait...
Je vois vos réponses et questions arriver alors j'en anticipe une : Je ne suis qu'un de ces modestes "camarades" que vous prétendez défendre.
Allez, même si on ne peut pas tout changer en une semaine, essayez de faire honneur aux salariés... S'il vous plaît
Camarade, je te remercie pour ton commentaire. Je crois comprendre que tu te poses beaucoup de questions sur le fonctionnement de notre syndicat et je peux t'apporter plusieurs éléments de réponse.
D'une part, dans notre syndicat, composé des salariés de lasercontact, qu'ils soient employés, agent de maîtrise ou cadre, j'utilise le terme de "camarade" afin d'établir un lien entre les syndiqués, sans toutefois rejetés nos collègues. D'autres part, et jusqu'à présent, aucun des responsables de la section syndicale ne "commande" les syndiqués (c'est plutôt l'inverse). "Trop de chefs, pas assez d'indiens" aurait ironisé M Veron, notre ancien représentant syndical au CE. Dans ces conditions, il est difficile d'utiliser le terme "soldat"...
Pour le reste de ta prose, ton point de vue reste intéressant, même si j'en reste éloigné.
Le dernier point sur "faire honneur aux salariés", ne relève pas pour moi du syndicat. Les représentants, élus par les salariés ( DP ou membre du CE) ont effectivement ce devoir moral. Dans le cadre du syndicat, ou section syndicale, qui fonctionne sur les principes d'une "association" de salariés, celui-ci n'a finalement de compte à rendre qu'à ses adhérents.
Salutation,
JH