Il faut le reconnaître, très peu de conseiller clientèle le devienne par vocation.

Ainsi, en situation de plein-emploi, les centres d'appels prestataire aurait du mal à faire le plein d'employé aux condition de rémunération et de condition de travail que nous connaissons. Faut-il penser que la précarité ambiante et le chômage de masse profitent aux patrons du secteur?

Mais là ne s'arrête pas l'utilisation de la précarité. Ainsi, le recours aux aides d'état se multiplie, en s'appuyant sur le pôle emploi (réinsertion, prise en charge des formations), la fameuse réduction fillon que nous voyons quasiment tous sur nos fiches de paye sont déjà des abus qui amène les entreprise a toujours chercher de la main d'oeuvre à bas coup. Et que penser de la politique d'embauche à LC? A commencer parfois en interim, puis en CDD jusqu'à 18 mois, et comme "récompense" l’obtention enfin d'un CDI... L'entreprise soumet les salariés a finalement un an et demi de mise à l'épreuve. N'est ce pas un peu long comme période d'essai quand on sait que dans le secteur la durée de vie d'un conseiller est d'environ 3 ans? Devons nous aller jusqu'à penser que c'est un moyen pour l'entreprise d'avoir des salariés corvéables pendant au moins 18 mois? Devons nous nous satisfaire de la justification apporter par la direction : "Nous n'avons pas de visibilité, le marché est difficile, les donneurs d'ordre ne nous permettent pas de nous projeter." ?

Pour la CGT lasercontact la lutte contre la précarité est l'un des enjeux majeurs pour améliorer la vie dans les centres d'appels prestataire.

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