La crise financière systémique a plongé l’Europe dans la pire des situations avec des effets trop connus : chômage de masse, licenciements par milliers, délocalisations d’entreprises, précarisation galopante, etc…

Les citoyens européens en ont une première fois payé le prix fort mais cela ne suffit pas ! La plupart des gouvernements européens ont adopté, ou sont entrain de le faire, des mesures d’austérité censées sortir l’économie du marasme.

Ces mesures s’accompagnent de coupes drastiques dans les dépenses publiques et essentiellement sur les services publics, la protection sociale, les salaires et l’ensemble des mécanismes de solidarité sociale. Et c’est justement cela qui a permis à l’Europe d’amortir mieux que d’autres les conséquences de la crise.

La Grèce, l’Espagne, le Portugal ont adopté des plans d’austérité, des restrictions budgétaires. Les autres états suivent. Il faudrait accepter de travailler plus pour gagner moins, accepter les suppressions d’emplois, la suppression des acquis sociaux alors même que des centaines de milliards ont été dépensés pour sauver le système bancaire de la faillite.

En France, aux mêmes maux les mêmes remèdes. La crise sert de prétexte pour accroitre la politique de rigueur. Pas question de toucher aux avantages des plus riches, pas touche au bouclier fiscal, aux niches fiscales accordées aux plus fortunés. C’est la réduction des dépenses publiques qui sert de boussole. La réforme des retraites, la réduction des dépenses de santé vont dans le même sens.

Au contraire, la Confédération Européenne des Syndicats estime que la priorité devrait être concentrée sur l’emploi et la croissance et non pas sur la rigueur budgétaire. C’est pour cela qu’elle a décidé d’appeler à cette journée d’action qui se traduira par une grande manifestation à Bruxelles, une journée de grève générale en Espagne et des manifestations au Portugal, en Italie, en Lettonie et en Pologne par exemple.

En France, plusieurs manifestations sont programmées dans les régions.

Pour le Poitou-Charentes, une des régions les plus touchées par les disparitions d’emplois industriels (- 8 000 emplois en deux ans), les organisations CGT - CFDT - CFTC - UNSA et FSU ont décidé de s’associer à l’appel européen. Elles appellent à un rassemblement revendicatif le :

Mercredi 29 septembre prochain, à partir de 11 heures devant la Préfecture de Région, à Poitiers