Blog de la CGT

Vers 13 heures, plusieurs leaders syndicaux européens ont pris la parole, dont les présidents et secrétaires généraux de la CSC, FGTB et CGSLB. Parmi les orateurs se trouvent également les syndicalistes français Thierry Lepaon, secrétaire général de la CGT, Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, l’Espagnol Ignacio Fernandez Toxo, président de la CES, ainsi que son secrétaire général, Candido Mendez. Des syndicalistes slovènes, luxembourgeois, croates ou portugais se sont également adressés aux manifestants.

La secrétaire générale de la Confédération européenne des syndicats (CES), Bernadette Ségol, a commencé son discours en rejetant l’austérité. « Nous voulons investir pour l’avenir de l’Europe, pour notre Europe. Avant qu’il ne soit trop tard, l’Europe doit prendre une autre direction », a-t-elle déclaré. La FGTB a de son côté défendu un « virage à gauche pour une Europe sociale ». Anne Demelenne, secrétaire générale, s’est fermement opposée aux exclusions du chômage : « On est en train de pénaliser les chômeurs car ils ne trouvent pas un emploi qui n’existe plus. Les travailleurs européens sont mis en concurrence entre eux. Les salaires sont bradés et les conditions de travail deviennent dangereuses. Stop au dumping social en Europe ! » Elle a réclamé l’instauration d’un salaire minimum dans tous les pays européens.

Marie-Hélène Ska, secrétaire générale CSC, a pour sa part prévenu qu’au-delà du nombre croissant de chômeurs, c’est une société explosée qui attend les Européens si aucun changement n’est opéré. « Nous devons inverser la vapeur et nous avons une opportunité historique dans deux mois, aux élections européennes, d’envoyer un message clair. Demain, l’Europe doit être au service des citoyens et non l’inverse. Nous devons réaffirmer les valeurs qui sont les nôtres. » « Nous disons stop à cette Europe qui paupérise la population », a enfin clamé Olivier Valentin, secrétaire national CGSLB, avant de passer la parole aux représentants des autres pays européens. « L’austérité est un massacre social. Leur processus de sortie de crise est injuste et inefficace. »

extrait de "http://www.lesoir.be/"

Vous trouverez en pièce jointe le compte rendu rédigé suite à la rencontre de camarades du syndicat et de salariés grévistes volontaire pour rencontrer la direction. La mobilisation a obligé la direction a consentir une rencontre, quel honneur! rencontre CGT_direction

Suite au débrayage du 20 janvier dernier, les revendications des salariés n'ont pas été prise en compte par une direction qui continue de faire la sourde oreille.
Ainsi, afin d'ouvrir les yeux des DRH, DGA et autres PDG, nous invitons les salariés à cesser le travaille dés 10h30 et pour ceux qui le peuvent à venir nous rejoindre le mardi 28 janvier en bas du Téléport 2.
Nous profitons de la tenue ce jour là de la réunion du Comité d'Entreprise pour être sur que nos dirigeant soient là, et pour que les les élus des autres syndicats(ou ceux sans étiquette) puissent aussi soutenir cette mobilisation

Bonne lecture : Mobilisation du 28 janvier 2014 à lasercontact

PS : le tract appel à la manifestation sur le site du Futuroscope, l'ensemble des sites est appelé à suivre le mouvement en se réunissant en bas des batiments pour décider collectivement de la marche à suivre pour instaurer le rapport de force qui amènera la direction à faire des propositions sérieuses

"En finance, l'optimisation fiscale permet de minimiser l'imposition légalement." selon Wikipedia

Bien souvent ce sont les grandes entreprises qui procèdent à se genre de zèle en préférant employer des professionnels de la fiscalité plutôt que de payer les taxes et impôts que payent ceux qui ne peuvent s'offrir les services d'une armée de parfaits profiteurs du système fiscal.

Bref, les grands patrons préfèrent aller acheter leurs cigarettes et alcool en Andorre (en respectant les quotas, enfin, presque toujours), et en revenant ils nous sermonnent du "acheter français"...

Ça a un coté un peu dégouttant, surtout que ces mêmes patrons profitent aussi des exonérations tel l’allègement Fillon (sur ma fiche de paye d'avril 2012, avec 1470 euros de salaire brut, l’allègement est de 325.49 sur les cotisations patronales)
Dans notre secteur c'est encore pire...
Nos donneurs d'ordre profitent de l'optimisation fiscale, car pour beaucoup ce sont de grandes entreprises cotées en bourse, donc avec de quoi se payer des "optimisateurs fiscaux", et de plus, elles considèrent que leurs sous-traitants (dont lasercontact) font de même, et exigent donc une baisse des prix d'achat. Car en effet, grâce à l’allègement Fillon, et maintenant le CICE, nous "coûtons" moins cher à la production, et il parait normal que nos "clients" en profitent intégralement...
On voit bien que la baisse du soit disant "coût du travail" ne profite encore une fois qu'à ceux qui ont les moyens (et qui le choisissent, je suis sûr que certains patrons ont des notions de solidarité, d'entraide intergénérationnelle, et de fraternité, et qu'ils sont fiers de payer des impôts)

A mon niveau, je peux moi, simple employé payé au SMIC, ou pas loin, aussi profiter de l'optimisation fiscale.
En pratiquant une politique du "je bosse mais je fais pas de zèle".
En effet, vu ma rémunération brut mensuelle, et le niveau des primes auxquelles je peux prétendre, il y a de fortes chances que la fameuse "prime pour l'emploi" couvre l'intégralité des primes que je pourrais débloquer. Ainsi, plus je fais d'efforts pour avoir des primes (plus je suis productif), plus je fais d'heures supplémentaires, moins cette prime pour l'emploi sera élevé. Dans le cas où je débloque des primes par inadvertance, je peux ajuster ma rémunération en participant plus souvent à des mouvements de grève ou des débrayages (notamment ceux organisés par la CGT, d'ailleurs c'est le seul syndicat à encourager la lutte sociale dans l'entreprise). Bref, participer aux grèves ne vous coûtera rien sur votre budget annuel...

Qui profitera le plus du système? Moi, en limitant la vente de services que j'estime inutile à des clients qui appelaient pour autre chose, ou les actionnaires qui préfèrent augmenter leur "capital" plutôt que de reverser une partie de leurs gains au profit de la solidarité nationale?

Deux choses font du terme de collaborateur quelque chose d’exécrable.
La première, c'est le lien fait avec le mot "collaboration" qui fait écho aux moments les plus noirs de l'occupation allemande en France lors de la seconde guerre mondiale.
A la CGT laercontact, on a quand même plus d'affinité avec le terme résistance.
Le deuxieme, c'est la discrimination associée.
En effet, à lasercontact,e t peut-être armatis-lc, le collaborateur est forcement quelqu'un d’inférieur hiérarchiquement. Le grouillot, celui qui doit se taire et appliquer les consignes. Ainsi, pour la direction les collaborateurs sont l'ensemble des salariés, pour l'encadrement opérationnel ce ne sont QUE les conseillers clientèle.
Pour exemple, les infos RH indique que "A l'attention de l'ensemble des collaborateurs(trices) Laser Contact" dans le cadre de l'opération tout le monde chante contre le cancer, on se doute que n'importe quel salarié peut participer et pas que les conseillers...
A contrario, sur l'activité de l'@5 sur le site du Futuroscope, il est diffusé des "Road Map" pour les "collaborateurs" de tel ou tel file d'appel. Ici, ce sont bien les conseillers qui sont visés, puisque jusqu'à preuve du contraire, aucun relais qualité n'est primé sur ses ventes...

Bref, le mot collaborateur est à bannir du vocabulaire des salariés de l'entreprise. Il fait des salariés des individus méprisable, ce que condamne fortement le syndicat CGTlasercontact. Salarié, employé, conseiller clientèle, téléconseiller, il existe tellement de mot pour définir les ouvrier du tertiaire que nous sommes qu'il n'y a que les syndicats de complaisance et la direction qui devrait utiliser encore ce mot.

Il faut le reconnaître, très peu de conseiller clientèle le devienne par vocation.

Ainsi, en situation de plein-emploi, les centres d'appels prestataire aurait du mal à faire le plein d'employé aux condition de rémunération et de condition de travail que nous connaissons. Faut-il penser que la précarité ambiante et le chômage de masse profitent aux patrons du secteur?

Mais là ne s'arrête pas l'utilisation de la précarité. Ainsi, le recours aux aides d'état se multiplie, en s'appuyant sur le pôle emploi (réinsertion, prise en charge des formations), la fameuse réduction fillon que nous voyons quasiment tous sur nos fiches de paye sont déjà des abus qui amène les entreprise a toujours chercher de la main d'oeuvre à bas coup. Et que penser de la politique d'embauche à LC? A commencer parfois en interim, puis en CDD jusqu'à 18 mois, et comme "récompense" l’obtention enfin d'un CDI... L'entreprise soumet les salariés a finalement un an et demi de mise à l'épreuve. N'est ce pas un peu long comme période d'essai quand on sait que dans le secteur la durée de vie d'un conseiller est d'environ 3 ans? Devons nous aller jusqu'à penser que c'est un moyen pour l'entreprise d'avoir des salariés corvéables pendant au moins 18 mois? Devons nous nous satisfaire de la justification apporter par la direction : "Nous n'avons pas de visibilité, le marché est difficile, les donneurs d'ordre ne nous permettent pas de nous projeter." ?

Pour la CGT lasercontact la lutte contre la précarité est l'un des enjeux majeurs pour améliorer la vie dans les centres d'appels prestataire.

Cela fait plusieurs mois que la CGT, les autres OS et la direction discute autours de la modification de l'accord sur la Réduction du Temps de Travail.

Après avoir reçu des propositions choquantes comme :
-annualisation des temps partiels
-récupération pécuniaires des heures non faites d'une année sur l'autre
-arrêt des RTT

la négociation stagne...

Ainsi, peut de point d'accord on été trouvé pour l'instant. mais nous savons maintenant pourquoi... En effet, il semblerait que le responsable de la planification de lasercontact, Rémy T., indique que l'année ne fait pas toujours 365 jours....
Effectivement, un an sur quatre, nous sommes à 366, ce sont les années bissextiles. Il y a donc un jour de plus, ce qui ne justifie en rien le calcul, erroné, proposé par ce cadre, sur lequel se base l'intégralité des propositions de la direction
La CGT propose donc à certain "collaborateurs" de la direction d'utiliser des sites tel que "wikipédia" afin de vérifier le nombre de jours sur une année, si il ne font pas confiance aux délégués syndicaux...
Car nous parlons bien du temps de travail d'homme et de femme qui connaisse 365 jours par an, plutôt que de "variables" de gestion sur 360 jours...

Quoi? Nous sommes le 08 Octobre et personne n'a réclamé le bulletin d'infos du mois de Septembre?

Pour ceux qui le mérite, le voici :bulletin de septembre